Charles Babinet, président de chambre honoraire à la cour de Cassation et membre de la SAO, dans son mémoire édité dans les Bulletins et Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, tome XXV, paru en 1901, nous entraîne dans les arcanes du présidial de Poitiers et des membres qui occupèrent les nombreuses charges propres à la judicature de la ville, créées en 1551.
1.— 1551. François DOUYNEAU, écuyer, seigneur de Sainte-Soline, Bois-Clerbaud (Saint-Pierre-les-Églises), Ringère (Quinçay), Lanboutière (Saint-Georges), la Guigneraye, la Maisonneuve, et autres lieux, est l'un des personnages les plus pittoresques de Poitiers.
Né vers 1480, il est licencié en lois en 1505, lorsqu'il assiste à la tutelle des enfants de Maurice Clauverier et de Catherine Royrand. Maire de Poitiers en 1509, il est déjà échevin lors de son élection. Le 17 février 1512, il échange des domaines à Smarves, déjà possédé par son père, avec l'abbaye de la Trinité. Reçu conseiller au parlement de Paris, il quitte cette office en 1527 pour être nommé lieutenant général de la sénéchaussée du Poitou. L'exactitude et la diligence avec lesquelles il rend la justice sont louées dans les lettres du Roi. Capable, expérimenté et riche, il a environ 70 ans lorsque le présidial est créé. Anecdotiquement, il s'oppose momentanément à l'institution de l'office de lieutenant criminel. Il occupe sa charge jusqu'à sa mort le 12 février 1555. Son testament du 10 octobre 1554 donne lieu à un procès entre ses héritiers en mars 1555.
Il a possédé à Poitiers, plan Saint-Didier, le bel hôtel de Sainte-Souline, qui sert plusieurs fois à loger des princes passant à Poitiers.
Né vers 1480, il est licencié en lois en 1505, lorsqu'il assiste à la tutelle des enfants de Maurice Clauverier et de Catherine Royrand. Maire de Poitiers en 1509, il est déjà échevin lors de son élection. Le 17 février 1512, il échange des domaines à Smarves, déjà possédé par son père, avec l'abbaye de la Trinité. Reçu conseiller au parlement de Paris, il quitte cette office en 1527 pour être nommé lieutenant général de la sénéchaussée du Poitou. L'exactitude et la diligence avec lesquelles il rend la justice sont louées dans les lettres du Roi. Capable, expérimenté et riche, il a environ 70 ans lorsque le présidial est créé. Anecdotiquement, il s'oppose momentanément à l'institution de l'office de lieutenant criminel. Il occupe sa charge jusqu'à sa mort le 12 février 1555. Son testament du 10 octobre 1554 donne lieu à un procès entre ses héritiers en mars 1555.
Il a possédé à Poitiers, plan Saint-Didier, le bel hôtel de Sainte-Souline, qui sert plusieurs fois à loger des princes passant à Poitiers.
2. — 1555. François AUBERT, seigneur d'Avanton (dont il rend aveu le 15 avril 1541), est alors lieutenant général et président et réunit les deux charges à la création de cette charge par l'édit de Compiègne de juin 1557 (présidents au présidial de Poitiers, n°1).
Conseiller à la sénéchaussée de Poitiers en 1540, il passe en 1544 à la grand'chambre du Parlement. Après avoir prêté serment au Roi, il est nommé, quoique marié, à une charge de conseiller-clerc le 5 décembre 1544. Le Parlement lui fait des remontrances et obtient, 2 ans après, le 11 mai 1546, une promesse du roi que désormais il ne donnera des offices de conseiller-clerc qu'à ceux qui seront engagés in sacris. Lorsque la coutume du Poitou est réformée, en 1559, Aubert est chargé de la rédaction des articles que l'on croit devoir corriger.
En 1560, il résigna son office de lieutenant général au profit de De la Haye. Maire en 1564, continué en 1565, il fait couper, durant son premier mandat, le roc qui va de la porte Saint-Césare à la Cueille pour y faire le chemin qui y est à présent. Il est dit qu'il "estoit bon aumosnier et aimoit le public". Il est nommé échevin dès le 1er juillet 1558, en remplacement de Jean Pelisson. Il eut de Marie Leclerc trois filles qui vendirent Avanton. Ledain place sa mort le 24 octobre 1568.
Il portait : "de gueules au haubert ou cotte de maille d'or".
Il portait : "de gueules au haubert ou cotte de maille d'or".
3. — 1560. Jean de la HAYE, est pourvu de l'office de lieutenant général sur résignation d'Aubert. Il est admis au parlement dès le 13 juillet 1560, mais prête serment que le 14 août 1561. Il est échevin avant 1562, puisqu'il achève la mairie après l'exécution du maire Herbert, le 7 août 1562. En 1572, il lutte pour obtenir la mairie, qui est exercée par le plus ancien échevin, Estivalle, puis par de Brilhac, ancien lieutenant criminel. Compromis avec tous les partis, il cherche à s'emparer de la ville et est repoussé. Accusé de lèse-majesté et condamné à mort, il se réfugie dans sa maison fortifiée de la Bégaudière, près de Poitiers, où, le sieur de Bourriques, sur commandement du roi, va assiéger la forteresse avec 400 à 500 arquebusiers. Il est tué les armes à la main dans la nuit du 23 juillet 1575. Le lendemain, l'exécution sur son cadavre a lieu sur la place Notre-Dame.
4. — 1575. René BROCHARD, sieur de la Coussaye, conseiller au Grand Conseil, est reçu en parlement, le 4 octobre 1575, à charge de réitérer son serment devant le parlement assemblé. Il est installé le 12 décembre.
Élu échevin sans avoir été maire, le 12 août 1581, par la mort de Pierre Le Venier, il meurt le 28 juillet 1586, et sa mort est scellée jusqu'au 9 août, pour faire valoir sa résignation au profit de son fils, conseiller. Elle n'est pas acceptée et l'office est perdu. Inhumé le 8 août à Sainte-Opportune, son acte de sépulture indique qu'il est inhumé devant le crucifix en la sépulture de son père Aymé Brochard, conservateur des privilèges.
Il porte : "d'or au chevron d'azur à trois fraises de gueules feuillées et tigées de sinople, posées 2 et 1".
5. — 1586. Pierre RAT, seigneur de Salvert, né en 1539, est le fils du conseiller Jean Rat. Il a des difficultés à prendre la charge de président (présidents au présidial de Poitiers, n°2), alors que le Roi l'a plusieurs fois nommé avant le 15 septembre 1570, puis le 18 juin 1571. Il est échevin le 25 avril 1577 au lieu de François Pastoureau, et est élu maire la même année, sa devise étant :"Post tenebras spero lucem". Le Roi, étant venu séjourner plus de trois mois à Poitiers, reçoit lui-même le serment annuel du maire et des échevins, et Rat lui fait une harangue avec tant d'éloquence, le genouil en terre [sic] qu'il est jugé digne des plus grandes charges.
Élu échevin sans avoir été maire, le 12 août 1581, par la mort de Pierre Le Venier, il meurt le 28 juillet 1586, et sa mort est scellée jusqu'au 9 août, pour faire valoir sa résignation au profit de son fils, conseiller. Elle n'est pas acceptée et l'office est perdu. Inhumé le 8 août à Sainte-Opportune, son acte de sépulture indique qu'il est inhumé devant le crucifix en la sépulture de son père Aymé Brochard, conservateur des privilèges.
Il porte : "d'or au chevron d'azur à trois fraises de gueules feuillées et tigées de sinople, posées 2 et 1".
Rat avait épousé, en 1564, Catherine Escot, et Thibaudeau donne, d'après un manuscrit perdu de De Razes, la liste de ses onze enfants.
La suppression de l'office de président, décidée en accord avec lui et la compagnie, est prononcée en juillet 1586 et il échange son poste contre celui de lieutenant général. Mais avant de recevoir Rat, le parlement ordonne une nouvelle information à Poitiers sur sa vie et ses mœurs, par arrêt du 31 août 1586, lui qui est en butte avec les ligueurs. L'édit de suppression n'est registrée que le 28 novembre, alors que Rat a été reçu à la charge de lieutenant général le 6 précédent. Le triomphe de la Ligue l'oblige à quitter Poitiers en mai 1589 et ses propriétés près de Fontenay ne sont pas ménagées par les troupes du roi. Le parlement, siégeant alors à Tours pour le roi, lui demande de rendre la justice à Niort, en 1589 et en 1590, où il meurt le 28 février 1593.
Il portait : "d'argent à une licorne d'or, à repos sur une terrasse de sinople plantée de palmiers de même, au chef de gueules".
6. — 1593. Emery REGNAULT, seigneur de Traversay, d'abord avocat du Roi, a aussi quitté Poitiers. Il est nommé lieutenant général par Henri IV en remplacement de Pierre Rat, le 12 et 19 juin 1593, et un arrêt du 4 octobre 1593 l'investit des fonctions de lieutenant criminel au lieu du titulaire rebelle. Il exerce cette charge jusqu'à l'édit de pacification du 16 juin 1594, où il résigne son office de lieutenant général en faveur de Sainte-Marthe, et par suite duquel il est nommé à la charge du président (présidents au présidial de Poitiers, n°3). Il est reçu en parlement le 15 juillet 1594 et installé le 23 août suivant.
II est nommé maire en 1605 (devise : Sapiens se quœrit in astris) et échevin en août 1605 au lieu de Florentin Dureau. Il meurt le 9 juin 1617, à 54 ans. Tel que le rapporte Thibaudeau, son épitaphe, dans une des chapelles de l'église de Saint-Paul qu'il a fait bâtir, dit que, pendant 23 ans de présidence, "il s'était appliqué à être bon plutôt qu'à le paraître". Sa veuve Gabrielle De la Lande lui survit, ainsi que son fils recteur de l'académie, et deux filles.
Babinet ajoute qu'"il est difficile de comprendre comment,en 1614, il put être compris parmi les partisans des princes et obligé de quitter Poitiers".
Il porte : "d'argent à un chevron d'azur, accompagné de 3 étoiles de gueules, à la bordure dentelée de même".
7. — 1594. Louis de SAINTE-MARTHE, chevalier, seigneur de Fontaine, né vers 1549, est le fils de Louis et de Nicole Le Febvre. Conseiller du roi en ses conseils, il fait ses études à l'université de Poitiers, où il est reçu docteur en droit civil et canonique.
Il joint à la connaissance de la jurisprudence celle de la littérature et de la poésie, est est nommé avocat du roi au présidial en 1572. Assesseur civil, il est un ligueur déterminé. A la mort de Rat, il se fait nommer lieutenant général, le 26 février 1593, par le duc de Mayenne, et va prêter serment en Parlement le 16 septembre. Il prend même possession à Poitiers le 12 octobre, alors que ses provisions sont formellement cancelées par le Roi, qui a donné cette charge à l'avocat Regnault. Sainte-Marthe, s'étant ensuite activement employé à préparer la soumission de Poitiers au Roi, rentre en bonne grâce et reçoit de nouvelles provisions sur la résignation de Regnault. Il est admis le 19 juillet 1594, sans nouveau serment vu ses fonctions antérieures. Il est installé le 9 août, et meurt le 16 avril 1610.
Sa veuve, Claude Grignon, paie, en 1621, une rente au Chapitre de Notre-Dame.
Il porte : "d'argent à 2 fusées et demie de sable, rangées en face".
8. — 1610. Nicolas de SAINTE-MARTHE, est reçu lieutenant général devant le Parlement au lieu de son père, le 26 février 1610. Né le 24 novembre 1579, il a été conseiller au Parlement à 29 ans, le 18 juillet 1608. Maire en 1613 (devise : Patriœ felicia nebo), il est échevin le 11 mars 1614, puis capitaine de la compagnie de la Chaussée.
Arrêté par le lieutenant criminel de Brilhac suite à la tentative des Princes pour s'emparer de Poitiers en 1614, Sainte-Marthe est chassé de Poitiers et reste jusqu'en août 1626 exilé avec 5 magistrats.
D'après Dreux-Duradier, il a brillé par son éloquence aux Grands Jours de 1634.
Il meurt le 6 février 1645 et est inhumé le 10 à Saint-Cybard. Il a été l'époux d'Urbaine de Launay.
9. — 1647. Claude de TUDERT, seigneur de la Bournalière, est nommé conseiller au Parlement de Paris le 26 août 1633.
Il est reçu en l'état de lieutenant général avec moitié de l'office de second président le 15 mai 1647. Il a épousé, par contrat du 12 septembre 1638, Geneviève Le Boulanger, et devenu veuf, il se fait prêtre et devient chanoine de Notre-Dame de Paris. Doyen en 1691, il a résigné en 1654 sa charge de lieutenant général au profit de Jean de Razes, qui épouse sa nièce Marie Macquenon.
Il porte : "d'or à 2 losanges d'azur au chef d'azur chargé de 3 besans d'or", armes adoptées par son ancêtre Joachim de Tudert, maire de Poitiers en 1498.
10. — 1654. Jean de RAZES, seigneur de Ché et de Verneuil, fils de François, conseiller. Nommé en 1654 conseiller au parlement de Bretagne, il est pourvu de l'office de lieutenant général le 2 juin de la même année, par la résignation de Tudert.
Il a levé aux parties casuelles et en même temps a traité avec les héritiers Barbarin, le 12 juillet 1685 (présidents au présidial de Poitiers, n°7), et est pourvu du double titre de lieutenant général et de président, le 19 août 1685, qu'il attache sur provisions du 5 septembre. Il quitte la charge de lieutenant général en 1686 au profit de son fils François, auquel est unie la moitié de l'office de président second. Il reste donc titulaire de l'office de président premier et de moitié de celui de président second.
Il est inhumé le 12 mars 1697 à Saint-Didier de Poitiers. Sa veuve, Marie Maquenon, est inscrite dans l'armorial général de France, généralité de Poitiers, portant : "D'azur, à trois pals d'or, et un chef d'argent, chargée de trois branches de sinople".
11. — 1685. François de RAZES, seigneur de Verneuil, né le 14 avril 1655, fils du précédent, est nommé lieutenant général le 16 juillet 1685 par démission de son père Jean de Razes. Il prête serment le 5 août et attache le 9 avril 1687. Il meurt le 23 août 1716 et est inhumé le 24 dans la chapelle des de Razes en l'église Saint-Cybard.
Il est inscrit dans l'armorial général d'Hozier, portant de même que ses père et frère.
12. — 1717. Jean de RAZES, écuyer et comte d'Auxances, fils de Jean de Razes et frère du précédent lieutenant général, désigné plusieurs fois sous les prénoms de Charles-François. Ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, est pourvu de la charge de lieutenant général par lettres de provisions du 19 janvier 1717 et du double office de président et de lieutenant général en 1724 (présidents au présidial de Poitiers, n°8). Titulaire de l'office de lieutenant général et de celui de président second, il cède cette moitié en 1730 à Thibault Forien, père du futur président. Il meurt le 6 novembre 1735 à 85 ans, et est inhumé en l'église des Cordeliers après service à Saint-Didier.
Il a été l'époux de Marie-Geneviève-Renée de Chouppes. Il est inscrit dans l'armorial général d'Hozier, portant de même que ses père et frère.
13. — 1739. Pierre CONSTANT, sieur de la Foujassière et de Chezeaux, né le 18 avril 1699, est avocat du roi. Pourvu de l'office de lieutenant général par lettres du 30 avril 1739, il prête serment le 1er juin. En 1771, il est nommé second président du Conseil supérieur, et résigne sa charge de lieutenant général en faveur de son petit-fils Irland de Bazoges. Il meurt le 9 octobre 1777 à Saint-Hilaire-de-la-Celle.
14. — 1771. Pierre-Marie IRLAND de BAZOGES, est le fils du lieutenant criminel. Il est nommé lieutenant général suite à la résignation de son grand-père. N'ayant pas l'âge requis (né le 19 avril 1750), il est dit qu'il n'aura voix délibératoire qu'à 25 ans et qu'il ne présidera qu'à 27 ans révolus. Il prête serment le 25 mai 1771 devant le Conseil supérieur après un examen où il est déclaré capable et même digne de la plus grande charge. Il est installé le 8 juillet.
Il épouse Henriette-Suzanne de l'Épinay le 13 mai 1777 à Saint-Jean de Montaigu (Vendée), où il est qualifié de chevalier, seigneur de Bazoges, Putille et autres lieux.
Bazoges reste en fonction jusqu'en 1789. Plus tard, il est président de chambre à la cour d'appel de Poitiers, et il meurt le 7 janvier 1818.
Il portait : "d'argent à une licorne d'or, à repos sur une terrasse de sinople plantée de palmiers de même, au chef de gueules".
II est nommé maire en 1605 (devise : Sapiens se quœrit in astris) et échevin en août 1605 au lieu de Florentin Dureau. Il meurt le 9 juin 1617, à 54 ans. Tel que le rapporte Thibaudeau, son épitaphe, dans une des chapelles de l'église de Saint-Paul qu'il a fait bâtir, dit que, pendant 23 ans de présidence, "il s'était appliqué à être bon plutôt qu'à le paraître". Sa veuve Gabrielle De la Lande lui survit, ainsi que son fils recteur de l'académie, et deux filles.
Babinet ajoute qu'"il est difficile de comprendre comment,en 1614, il put être compris parmi les partisans des princes et obligé de quitter Poitiers".
Il porte : "d'argent à un chevron d'azur, accompagné de 3 étoiles de gueules, à la bordure dentelée de même".
Il joint à la connaissance de la jurisprudence celle de la littérature et de la poésie, est est nommé avocat du roi au présidial en 1572. Assesseur civil, il est un ligueur déterminé. A la mort de Rat, il se fait nommer lieutenant général, le 26 février 1593, par le duc de Mayenne, et va prêter serment en Parlement le 16 septembre. Il prend même possession à Poitiers le 12 octobre, alors que ses provisions sont formellement cancelées par le Roi, qui a donné cette charge à l'avocat Regnault. Sainte-Marthe, s'étant ensuite activement employé à préparer la soumission de Poitiers au Roi, rentre en bonne grâce et reçoit de nouvelles provisions sur la résignation de Regnault. Il est admis le 19 juillet 1594, sans nouveau serment vu ses fonctions antérieures. Il est installé le 9 août, et meurt le 16 avril 1610.
Sa veuve, Claude Grignon, paie, en 1621, une rente au Chapitre de Notre-Dame.
Il porte : "d'argent à 2 fusées et demie de sable, rangées en face".
Arrêté par le lieutenant criminel de Brilhac suite à la tentative des Princes pour s'emparer de Poitiers en 1614, Sainte-Marthe est chassé de Poitiers et reste jusqu'en août 1626 exilé avec 5 magistrats.
D'après Dreux-Duradier, il a brillé par son éloquence aux Grands Jours de 1634.
Il meurt le 6 février 1645 et est inhumé le 10 à Saint-Cybard. Il a été l'époux d'Urbaine de Launay.
Il est reçu en l'état de lieutenant général avec moitié de l'office de second président le 15 mai 1647. Il a épousé, par contrat du 12 septembre 1638, Geneviève Le Boulanger, et devenu veuf, il se fait prêtre et devient chanoine de Notre-Dame de Paris. Doyen en 1691, il a résigné en 1654 sa charge de lieutenant général au profit de Jean de Razes, qui épouse sa nièce Marie Macquenon.
Il porte : "d'or à 2 losanges d'azur au chef d'azur chargé de 3 besans d'or", armes adoptées par son ancêtre Joachim de Tudert, maire de Poitiers en 1498.
Il a levé aux parties casuelles et en même temps a traité avec les héritiers Barbarin, le 12 juillet 1685 (présidents au présidial de Poitiers, n°7), et est pourvu du double titre de lieutenant général et de président, le 19 août 1685, qu'il attache sur provisions du 5 septembre. Il quitte la charge de lieutenant général en 1686 au profit de son fils François, auquel est unie la moitié de l'office de président second. Il reste donc titulaire de l'office de président premier et de moitié de celui de président second.
Il est inhumé le 12 mars 1697 à Saint-Didier de Poitiers. Sa veuve, Marie Maquenon, est inscrite dans l'armorial général de France, généralité de Poitiers, portant : "D'azur, à trois pals d'or, et un chef d'argent, chargée de trois branches de sinople".
Il est inscrit dans l'armorial général d'Hozier, portant de même que ses père et frère.
Il a été l'époux de Marie-Geneviève-Renée de Chouppes. Il est inscrit dans l'armorial général d'Hozier, portant de même que ses père et frère.
Il épouse Henriette-Suzanne de l'Épinay le 13 mai 1777 à Saint-Jean de Montaigu (Vendée), où il est qualifié de chevalier, seigneur de Bazoges, Putille et autres lieux.
Bazoges reste en fonction jusqu'en 1789. Plus tard, il est président de chambre à la cour d'appel de Poitiers, et il meurt le 7 janvier 1818.
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