samedi 3 décembre 2016

Le château et le moulin de Cherves

Un petit tour à Cherves, dans la Vienne.

Voilà ce qu'en dit Wikipedia :
CHARVE, puis SAINT-ANDRE-DE-CHERVES, puis CHERVES (terme dialectal signifiant chanvre) existe depuis plus d'un millénaire. Appartenant au fief de l'abbaye de Sainte-Croix, le pays fut longtemps le siège de la rivalité des seigneurs et des religieux et cela même après que le duc de Montpensier rasa le donjon à moitié. Il devient par alliance la propriété d'une familles d'occupants anglais pendant la guerre de Cent Ans : les Alliday.
A propos du château : 
Le château du XIe – XIIe siècle. Le donjon est classé comme monument historique depuis 1987. Sont inscrits depuis cette date, la courtine et le porche d'entrée, l'ensemble des parties bâties et non bâties constituant le château à partir de 2007. La seigneurie de Cherves est connue à partir du xiie siècle. Le fief dépendait de la baronnie de Mirebeau. Le château servait de point avancé de surveillance et d’alerte de la baronnie contre les envahisseurs. Les seigneurs de Cherves pouvaient, en effet, envoyer rapidement un coursier à Mirebeau pour donner l’alerte et demander des renforts. Le donjon, de forme rectangulaire, jouxte les bâtiments d’habitation. Il est en moellons. Il est cantonné de quatre étroites tours d’angle. Une grosse tour ronde et une tour polygonale sont imbriquées dans des bâtiments récents. Elles donnent sur un petit plan d’eau qui est un vestige des anciennes douves vives du château. Au XVe siècle, un logis fut accolé au donjon ainsi que le porche et les dépendances. Au XVIIe siècle, la haute cours fut entièrement redessinée afin d’intégrer un grand logis appuyé sur toute la longueur de la courtine Ouest, intégrant ainsi le logis précédent. Ce logis a été profondément remanié au XVIIIe siècle pour le mettre au goût du jour. C’est à cette époque que la grange et le pigeonnier furent construits. Le logis, enfin, pris son aspect actuel, au début du XXe siècle. La rénovation du site débuta à partir de 2006. Il servait alors de lieu de stockage de denrées agricoles.
Un regard sur le château donne un aperçu d'une porte cochère du rempart, surmontée d'un blason (accompagné d'une date : 1697) :


D'après le Beauchet-Filleau, la famille Aliday ou Haliday apparaît avec François Haliday, seigneur de Cherves, "cité dans le fragment d'une charte relative aux fonctions des anciens forestiers fieffés ou de ceux qui possédaient une foresterie féodale, datée vers 1267". (Beauchet-Filleau, seconde édition, tome 1, p. 35).
Cette famille semble s'éteindre avec Lucrèce Aliday, qui épouse, par contrat du 16 janvier 1580, devant Chaudy et Minard, notaires à Montreuil-Bonnin, Claude Begaud, seigneur de la Tour-Traversay (Beauchet-Filleau, seconde édition, tome 1, p. 35).
Plus tard, Louise Begaud, fille de René Begaud, chevalier, seigneur de Cherves, et de Marquise Charbonneau, épouse, par contrat du 4 février 1697, devant Bordereau, notaire à Montaigu, Charles d'Aviau, chevalier, seigneur de Relay et du Bois-de-Sanzay, qui est sucessivement brigadier des gardes du corps du Roi puis capitaine au régiment de Persan (Beauchet-Filleau, seconde édition, tome 1, p. 409). Le blason est donc contemporain de cette alliance.

En sortant du bourg, on tombe sur le magnifique moulin Tol, daté du XVIIIe siècle :

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