On lit, dans le Journal de la Vienne, édition du 5 juillet 1878 :
A une réunion des médecins (Nouvelle-Grenade), le docteur Hernandez a lu un mémoire très intéressant : c'est le récit d'une visite qu'il a faite à Miguel Solis, un fermier qui demeure en bas de la Sierra Mesilla. Ce Miguel Solis se dit âgé de 180 ans, plus ou moins, et tous ses voisins le croient beaucoup plus vieux. Les anciens du pays ont raconté au docteur que, dans leur enfance, Miguel passait déjà pour centenaire, et que le nom de ce Miguel Solis figure sur une liste de souscription qu'on avait faite en 1712 pour bâtir le monastère franciscain qui se trouve près de Saint-Sébastien, et l'abbé actuel du monastère certifie que ce souscripteur et ce Miguel Solis sont bien le même homme. Le docteur a trouvé le vieillard travaillant dans son jardin ; il paraît robuste et actif ; sa tête blanche est recouverte d'un turban à la mode, et ses yeux sont encore si vifs que le docteur avait peine à soutenir son regard. Il a répondu au docteur qui le questionnait sur sa manière de vivre que le secret de vivre un siècle ou deux était bien simple, c'était de ne jamais s'enivrer ni de trop manger.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire