dimanche 6 octobre 2013

La Vienne - 1900-1930 - Mémoires d'hier (Gérard Simmat)

Galerie d'images anciennes par Gérard Simmat, ce recueil décrit le début du XXe siècle dans la Vienne. Chaque image est accompagnée d'un texte explicatif.

De nombreux thèmes sont abordés, comme l'agriculture, les commerces, l'artisanat ou l'industrie. On y trouve également les références de nombreuses communes, dont Savigné.

Un parfait ouvrage pour les amoureux de l'ancien temps.

samedi 5 octobre 2013

Marie Pascault, enfin la filiation ?

Il y a quelques temps, je vous parlai d'un couple d'ancêtres, Jean Tribot, sieur de Laspière, et Marie-Anne Gayet. J'ai passé beaucoup de temps, l'année passée, à construire la filiation du sieur Tribot. Un élément, découvert très récemment, pourrait bien me mettre sur la piste de la dame Gayet.

Pour vous situer, la situation, voilà la filiation qui m'emmène à ce couple :


Jean Tribot et Marie-Anne Gayet furent mariés le 8 novembre 1734 à Payroux (Vienne). Je vous replace le mariage ci-dessous pour le remettre en mémoire :

AD en ligne, Payroux,
BMS - 1717-1738, v.70/98
Maître Jean Tribot de la paroisse de Savigny et demoiselle Marie Anne Gayette fille de Antoine Gayette et de Marie Pascaut ont reçu la bénédiction nuptiale par moy soussigné avec la dispense de deux bans cy attachée et le certificat de mr le curé de Savigné. Les dites cérémonies de nostre sainte église catholique apostolique et romaine gardées et observées, le vingt-quatre novembre mil sept cent trente quatre, en présence de Maître Jean Tribot, père de l'épousé et de maître Antoine Gayette, père de l'épousée, et de damoiselle Adrienne Bomier et de Monsieur Jean Bertran, témoins qui se sont soussignés avec nous, excepté maître Antoine Gayette, père de l'épousée, qui a déclaré ne savoir signer.

Concernant la famille de la mariée, extrêmement peu d'actes la concernent, en voici donc le résumé.

Antoine Gayet est mort le 30 octobre 1767, dans la maison de son petit-fils, le sieur Antoine Tribot, armurier, et fut inhumé le lendemain au cimetière de Saint-Antoine de la paroisse Saint-Didier de Poitiers, à l'âge de 90 ans. Il serait donc né, grossièrement, vers 1677. Il était veuf depuis plusieurs années : en effet, Marie Pascault avait été inhumée le 28 mars 1735, à Payroux, à l'âge de 50 ans.

Je leur ai trouvé deux enfants :
  • mon ancêtre, Marie-Anne, fut baptisée le 5 du mois de mars 1715 à Saint-Martin-l'Ars, en présence de messire Pierre de Laville, curé de Saint-Cyr de la Lalande, et Marie-Anne Tizon, faisant pour Marie-Anne de Vivonne, ses parrain et marraine ;
  • Magdeleine, née et baptisée le 25 mai 1719 à Payroux, en présence d'Alexis Bérault, parrain, et de Marie-Anne Suire, marraine ;
Pour conclure, toujours à rebrousse-temps, Antoine Gayet et Marie Pascault se sont mariés le 20 juin 1714, à Payroux. On se trouva en présence de dame Anne de Lambertye, damoiselle Marie-Anne de Vivonne et damoiselle Marie-Anne Tison, Marie Orlut, et autres... On remarque de plus les signatures de Destouche de Péroux et de Jean Ferrée de Péroux...

AD en ligne, Payroux, BMS - 1708-1717, v.44/55

La première fois que je suis tombé sur ce mariage, j'ai fait "Ouah !"... Regarde-moi ce beau monde !

Plusieurs recherches m'ont été nécessaire pour mettre en scène ces personnages tout droits sortis de chez Angélique. Ceux qui m'ont interpellé sont surtout ceux entrant dans les familles de Vivonne et de Lambertye.

Les de Vivonne était d'une très noble et ancienne maison d'origine chevaleresque, qui a pris ou donné son nom à la petite ville de Vivonne, à 4 lieues de Poitiers. Quelques recherches suggèrent qu'elle se détache, vers l'an 1000, de la puissante famille des de Lusignan. Le premier de Vivonne signalé par le Beauchet-Filleau dans la filiation suivi, Hugues, souscrit dans des chartes de 1076. La branche d'Iteuil, détachée du tronc principal au XVe siècle, nous emmène jusqu'au début du XVIIIe siècle, avec les seigneurs de la Brosse. Elle portait ""d'hermines au chef de gueule".

Grâce aux filiations données dans les différents ouvrages, on peut inscrire les témoins de mon mariage mystère dans le schéma suivant (en orange, les témoins) :


Le Beauchet-Filleau nous donne, page 513 du tome 5, 2e édition, quelques éléments concernant Anne de Lambertye, l'aînée de ces trois témoins. Fille de Jean de Lambertye, chevalier, marquis du Bouchet, seigneur de Lartimache, Puidemeau (La Chapelle Montbrandeix, Haute-Vienne), de la Fougeraye (Poiroux, Vienne), de Saint-Martin-l'Ars et de Bon de Corigné (Saint-Martin-l'Ars), et de Marie du Raynier, elle naquit le 22 novembre 1672 et fut baptisée le même jour que sa soeur Marie, le 10 janvier 1673. S.A.R. Mme de Guise lui avait donné 10.000 livres dont son père disposa par son testament en 1687. Elle épousa, par contrat du 1er mai 1700, François de Vivonne, chevalier, seigneur de la Chataigneraye, fils de Jean, remariée à Marie du Raynier, mère d'Anne, devant Riffault, notaire à Sablé. La cérémonie religieuse eut lieu à Auvers-le-Hamon (Sarthe), célébrée par le curé de Saint-Martin-l'Ars.

Concernant Jean Ferré, le Beauchet-Filleau (2ème édition, tome 3, p.397) précise que ce fils de Jean et de Marie de la Faye (voir à ce propos l'article de LA FAYE de la Groie), seigneur de la Courade, de Payroux, de Chaleur et de Saint-Romain, naquit le 6 juin 1667 à Payroux. Entré au service en 1682 comme cadet gentilhomme dans la compagnie du seigneur de Montault, il s'y distingua et reçut de la main du Roi, en 1688, une épée dont la garde damasquinée en or aux armes de France, portait l'inscription "donnée par le Roi à Péroux". Il fut dès lors titra marquis de Payroux. Protégé par Mme de Maintenon, il obtint une lieutenance en 1689 dans le régiment de dragons de Grammont, et devint capitaine le 21 août 1694 dans les dragons de Frontenay. Fait prisonnier à la bataille de Hochstadt, en 1696, il obtint un sauf-conduit pour venir régler ses affaires personnelles et négocier son échange, ce qui eut lieu peu après. Il épousa, le 29 juillet 1700, à Saint-Sulpice de Paris, Marguerite-Charlotte de Rorthays, fille de Charles, seigneur des Touches, et de Jeanne de l'Espingal de Bretoncourt. C'était une des protégées de Mme de Maintenon, qui fit faire le mariage par M. de Thiberge, son aumônier, et donna à la mariée des bijoux et 6000 livres de cadeaux. Il obtint, le 20 décembre 1713, une pension de 400 livres, puis, le 19 juin 1717, sur les instances de sa femme, une subvention de 5000 livres de Mme de Maintenon, pour remonter ses équipages. Fait Chevalier de Saint-Louis le 21 avril 1719, il devint major des dragons de la Reine le 7 septembre 1723, puis lieutenant colonel au même régiment le 2 janvier 1726, et servit en cette qualité jusqu'au 7 mars 1735. A cette époque, vieux, infirme, ayant 54 ans de service, et fait toutes les campagnes de 1682, il se retira, avec un supplément de pension de 600 livres. Il avait rendu aveu au roi à cause de son château à Civay, de ses terres de Payroux, Chaleur et Saint-Romain, le 21 juillet 1717, et fut maintenu noble par Clairembault le 24 septembre 1700 et par Quentin de Richebourg, intendant du Poitou, le 18 décembre 1715. Jean Ferré mourut le 1er juillet 1744 à Chaleur, et fut inhumé dans l'église de Saint-Romain, le 3 dudit mois.

Marie-Anne Suire, née vers 1677, marraine de Magdeleine Gayet, avait épousé, le 25 mai 1708, à Saint-Savin de Poitiers, Antoine Dubreuil, écuyer, sieur des Ouches, et fut inhumée le 14 décembre 1747 dans l'église de Payroux, à l'âge de 70 ans.

Pierre de Laville, né vers 1658, parrain de mon ancêtre Marie-Anne Gayet, avait été, jusqu'en août 1702, curé de la paroisse de Saint-Martin-l'Ars, fut celui de Saint-Cyr-la-Lande (Deux-Sèvres), où il fut inhumé à l'âge de 61 ans, le 22 août 1719.

C'était tous les éléments que j'avais jusqu'à récemment.



C'est en fouillant il y a peu dans les fonds du notaire Doridan, de Charroux, que je trouvais un acte intitulé contract d'acquisition fait par pierre de Challeroux, et Michel Mauricheau, de marie pascault, du 27 février 1705.


Archives départementales de la Vienne, fond Doridan, 4 E 6 88

La transcription n'est pas mon fort, mais voici ce que le début de cet acte nous dit :
Pardevant les notaires jurés de la ville et baronnie de Charroux soubsignés, en sa personne establye en droits et dhuement soubmise [...] Dame marie pascault, fille maieure et [...] de ses droits, heritire danne Chaulmond sa mere et ayant renonssé a la sucession de feu jacques pascault vivant marchand son pere, demeurant de present en qualité de femme de chambre de la dame de la Chastaigneraye au chasteau de St martin lars paroisse dud lieu, estan de present en cette ville. [...]
Aussi pensez-vous, comme moi, que j'ai mis la main sur la filiation de mon ancêtre ? Qui d'autres qu'une femme de chambre de la "dame de la Châtaigneraie" autrement dit Anne de Lambertye, aurait à son mariage toutes ces personnes de qualité noble ?

lundi 2 septembre 2013

Cire et possession de Montbué

Le 19 août 1667, Dominique de Losse, fils de Charles et d'Anne de Fournival (voir l'article de LOSSE), prenait possession du fief, forteresse et château de Montbué, paroisse de Veniers, près de Loudun (Vienne).

Il nous laisse un inventaire de son bien, qui se termine par sa signature et son sceau :


Il y a de forte chance que soit représenté ici le blason de la famille de Losse.

La photo n'est pas de meilleure qualité pour distinguer les reliefs de la cire, j'aurais donc bien besoin d'un conseil pour identifier le blasonnement :


L'enquête continue...

mercredi 28 août 2013

Du nouveau (ou du vieux) chez les CROZÉ de la Roche

Un bulletin rapide et néanmoins nécessaire à l'évacuation d'un stress soudain lié à la découverte d'un fait nouveau (voir plutôt ancien, car datant du début du XVIIe siècle !, mais nouveau pour moi).

Aux Archives, on trouve de tout. Faut juste savoir où chercher.

Si vous m'avez suivi dans mes recherches sur les familles Tribot (ça avait commencé par ), Dunoyer, Petit, Crozé, de Losse, voilà du neuf sous les tropiques :

J'AI LA CONFIRMATION QU'IZAAC CROZÉ, SIEUR DE LA ROCHE, EST BIEN LE FILS DE JACQUES CROZÉ, LE FAMEUX PASTEUR DE CIVRAY (VIENNE), ce dernier étant le gendre de Dominique de Losse, ministre de Mouchamps, à qui il avait dédicacé l'un de ses écrits.

Extrait du partage de René de Losse, ministre de Mouchamps, en date du 17 octobre 1642 (EN 200)

Même si la filiation m'apparaissait correcte, sinon honnête, voire assez sérieuse, elle n'était pas basée sur du concret. Je me permets de vous ennuyer avec cet extrait, qui parle de lui même.

jeudi 22 août 2013

François Degorce, un ancêtre né de père inconnu

Je pense que nombreux sont les généalogistes qui se retrouvent confrontés, tôt ou tard, à des impasses concernant l'un de ses ancêtres, tel que les pères inconnus, voire les parents inconnus.
J'ai bien de la chance, pour ma part. Dans ma généalogie, j'ai deux ancêtres né de père inconnu. Voilà l'histoire des recherches de l'un d'eux, François Degorce.



Mon arbre en était à ses débuts lorsque je découvrais le mariage de mes ancêtres François Degorce et Marguerite Mercier (n° 50 et 51), en date du 19 juin 1878 à Charroux (Vienne). Marguerite, née le 26 août 1853 à Fontbois, commune de Mauprévoir (Vienne) était la fille de feu Pierre et de Jeanne Lhuguenot, et était à cette époque servante demeurant à Marfelon, commune de Charroux.

François Degorce, cultivateur, lui, était le fils naturel d'Anne Degorce, 44 ans, aubergiste à Saint-Martin-l'Ars (Vienne), né le 10 février 1852 à Charroux. Confronté pour la première fois à cette énigme, j'avais pris soin de prendre tous les renseignements utiles. Aussi, les témoins de l'époux étaient Jean Degorce, cultivateur à Chatain (Vienne), 28 ans, oncle, et de Jean Biais, également cultivateur au même lieu, 42 ans, également oncle.

Le patronyme Degorce est plutôt courant dans le Sud-Est de la Vienne. Je n'avais donc que peu de chances de trouver le bon Jean Degorce. Même échec pour Jean Biais. Je me portais donc vers l'acte de naissance de mon ancêtre François :

Archives en ligne, Charroux, N - 1850-1852, v.33/47

Cette naissance m'apprit qu'Anne Degorce, 18 ans (soit née vers 1834), servante à Asnois (Vienne), était accouchée d'un garçon chez dame Éléonore Ogier, veuve Tête, sage-femme.

Je m'envolai donc vers la commune d'Asnois, recherchant une éventuelle trace de cette Anne, notamment dans les tables des naissances dans les années 1830-1840. La seule indication intéressante était celle-ci :

Archives en ligne, Asnois, N - 1833-1842, v.7/61

Bien que cohérent avec les éléments que j'avais, j'estimai à l'époque que les données n'étaient pas assez complètes pour que j'estime que mon ancêtre Anne Degorce, mère de François, était bien celle qui naquit le 25 novembre 1833 à Asnois, fille d'Alexis et de Marie Grégoire. 

Comme c'est souvent le cas chez moi, je passais bien vite à autre chose.



Un peu plus tard, une recherche m'amena à revenir sur cet ancêtre. 

Je trouvais, dans les mariages, celui particulier de François Neveux et de Marie-Louise Bégouin, le 30 janvier 1883 à Saint-Martin-l'Ars. L'épousée, à ma grande surprise, était la fille de feu Jean Bégouin et d'Anne Degorce, aubergiste au chef-lieu de la dite commune. Elle était née à Saint-Michel-en-Brenne (Indre), le 13 octobre 1871. Ma curiosité fut assouvie par la présence d'un témoin capital : François Degorce, frère de la mariée, cultivateur à Charroux, 30 ans. Quoi ? Ai-je bien lu ?

Le hasard fait bien les choses.

La suite logique de cette recherche me ramena à Asnois, le 27 avril 1865. C'est à cette date que Jean Bégouin, domestique, 25 ans, épousa mon ancêtre Anne Degorce, femme de chambre : il s'agissait bien de la fille d'Alexis et de Marie Bégouin, née le 25 novembre 1833 en la dite commune. De plus, l'un comme l'autre vivaient au Château de Saint-Cyran, à Saint-Michel-en-Brenne.

La boucle fut bouclée, je pus au moins reprendre la généalogie de François Degorce, tout au moins du côté maternel.



C'est tout récemment que je pensais à regarder dans les recensements, histoire d'étoffer un peu ces ancêtres qui parfois ne sont évoqués que par leurs noms. Je trouvais, à Saint-Michel-en-Brenne, le recensement suivant, au Château de Saint-Cyron :

Archives en ligne, Mazières-en-Brenne (canton), recensement 1866, v.134/147

C'est toujours intéressant de savoir pourquoi on retrouve tel ou tel ancêtre en un lieu plutôt éloigné de sa commune d'origine. Cet extrait du recensement répond à ma question : la famille Branthôme est originaire d'Abzac (Charente) et celle de Laforest (ou plus exactement Mantrant-Laforêt) vient exactement de la petite commune... d'Asnois ! Ainsi, les châtelains sont venus s'installer dans l'Indre, en emportant, dans leurs bagages, des serviteurs de leur région.

Cette lecture me fit penser à regarder dans les recensements d'Asnois, car, vous l'avez remarqué, il manque une personne à Saint-Michel-en-Brenne en 1866 : mon ancêtre François, fils naturel d'Anne, qui devait avoir 14 ans à l'époque. Je le retrouvais justement à Asnois, comme l'indiquent les recensements (village de Roussille, d'où était originaire la famille Degorce) :

Archives en ligne, Asnois, recensement 1856, v.7/13

Mon ancêtre vivait chez ses grands-parents maternels, Alexis et Marie Grégoire : il apparaît bien sous la mention "François Naturel, 4 ans".

Et en 1866 :

Archives en ligne, Asnois, recensement 1866, v.3/13

Le regard peut être porté sur le début de la liste : Léandre Mantrant-Laforêt et Hortense Lesire, les parents du fermier de Roussille, sont également les parents de la châtelaine de Saint-Cyron. Voilà pourquoi on retrouve mon aïeule Anne dans l'Indre !

Et plus bas... Salerpipelette... euh, Saperlipopette ! Voilà autre chose ! Si vous regardez bien, dans la famille d'Alexis Degorce, ligne 12 : "Roucher François, petit-fils naturel du chef de ménage, 14 ans"... Aucun doute, il s'agit bien là du fils d'Anne Degorce, mon ancêtre François.

Par quel prodige celui-ci porte-t-il le patronyme de Roucher, lui qui se marie en 1878 avec le nom de sa mère ? Erreur de transcription ou lapsus administratif ?

Aurait-on par hasard prononcer le nom de son père biologique et l'agent du recensement s'en serait contenter ?

Voilà bien un mystère à résoudre !

dimanche 14 juillet 2013

Poitevins, médecins des Rois (Robert Ducluzeau)

Depuis quelques temps, je me passionne pour les livres régionaux. A l'achat ou à l'emprunt à la médiathèque, j'essaie, entre vie de famille, vie professionnelle et généalogie, de prendre le temps de bouquiner. Mon dernier achat est intéressant. Robert Ducluzeau présente ces médecins des Rois, des XVIe et XVIIe siècles, qui avaient la particularité d'avoir une origine poitevine.

J'ai feuilleté avec hâte le lexique des patronymes cités dans le livre : j'ai eu l'agréable surprise d'y découvrir cité le nom de mon aïeul Antoine de la Duguie (écrit Duguye), sieur de Boisrond, qui fut professeur à la faculté de droit de Poitiers. Il était, en 1616, doyen de la dite faculté (et ce n'était une mince affaire, car, protestant, on lui avait longtemps refusé cette charge), et c'est à ce titre qu'il présida aux examens de licence de Descartes, autre célèbre poitevin, dont des ancêtres Ferrand sont inclus dans ce livre.

On y croise également les Pidoux, autre famille emblématique du Poitou, qui furent entre autres les aïeuls du célébrissime fabuliste Jean de la Fontaine.

Et vous, vous passionnez vous pour les ouvrages régionaux ?

Alors, je me souhaite bonne lecture à moi-même.

dimanche 7 juillet 2013

Pause-café chez Lulu

J'ai hésité dans le titre entre réunion, conclave, synode, cercle, finalement, j'ai opté pour le plus simple, pause-café chez Lulu. Tout est dans le titre.

Ce premier échange fut agréable et sympathique. C'est passionnant de discuter. Gloria est vraiment une passionnée, l'histoire de la dame de la Cataudière mériterait d'être plus connue.

En attendant de visiter les souterrains de Prinçay, voilà ce qu'on peut tirer de cette première expérience :
  1. les journées de 24 heures sont trop courtes. J'envisage d'ouvrir une pétition au président de la république pour passer aux journées de 36 heures ;
  2. envisager une autre conception de la généalogie, une autre manière de classer : après la généalogie 2.0, je vais pour ma part travailler en mode généalogie 2.1 : la généalogie en tiroirs. De ce fait, je viens de créer deux blogs supplémentaires :
    • un blog spécifique aux Noms du Poitou ;
    • une expérience qui débute : un blog consacré au village de Savigné (Vienne), et tout est dans le titre. On verra à terme si ça m'emmène sur les chemins de l'écriture ou pas, mais c'est une option à long terme ;
Je ne suis pas vraiment doué pour les résumés, je laisse à Gloria le soin de compléter ce petit bilan.

En tout cas, merci pour tout !