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Le brigadier de la gendarmerie de la Villedieu se met aussitôt en quête du malfaiteur. Son intelligence et son pugnacité ne tarde pas à la mettre sur la piste de Charles Bellebeau, fermier de Gizay, qui habite à 3 kilomètres d'Audebert : après avoir suivi les traces laissées par les animaux, le gendarme retrouve chez Bellebeau 18 moutons provenant du troupeau disparu. Les 12 bêtes manquantes viennent juste d'être vendues à la foire de Couhé.
Bellebeau craque devant le tribunal et avoue son larcin. Il ne pensait pas à mal, mais se devait de nourrir ses six enfants, qui en étaient à la veille de mourir de faim. Au terme d'un procès au correctionnel, il est condamné à 13 mois d'emprisonnement.
Sources :
- Le Journal de la Vienne, 8 février 1882 ;
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