jeudi 9 juin 2016

Homonyme à travers les siècles

Les Pissard, dans le Poitou, descendent pour leur majorité de couples ayant vécu à Civray ou dans ses environs immédiats. On remarque toutefois, en relevant l'ensemble des porteurs de ce patronyme, quelques bouts de branches éparses, qui restent toutefois limités dans l'espace.
Je suis, pour ma part, descendant d'une autre lignée Pissard, du côté maternelle, dans les origines sont à rechercher dans le secteur de Château-Garnier, à quelques encablures de Civray. Voilà tout ce que je possède sur cette famille :

Antoine Pissard,
décédé avant le 8 février 1689,
marié à Marie Texier






Jacques Pissard,
né vers 1667 et inhumé le 11 avril 1692 à Joussé, marié à Renée Lucas, dont Marie, baptisée le 8 novembre 1689 à Joussé
Françoise Pissard,
née vers 1675 et inhumée le 23 mai 1740 à la Chapelle-Bâton, mariée à Charles David, à Michel Brun puis à Antoine Cartault





Michel David,
baptisé le 23 octobre 1701 à Château-Garnier, marié à Marie Rodier





François David,
baptisé le 8 janvier 1739 à la Chapelle-Bâton et décédé le 10 floréal de l'an IX audit lieu, marié à Jeanne Boiteaux





Pierre David,
baptisé le 19 mars 1771 à Payroux, marié à Catherine Gautier, Marie Bernuchon et à Antoinette Robert





Catherine David,
née le 26 mars 1801 à Saint-Martin-l'Ars et morte le 20 juin 1845 audit lieu, mariée à Pierre Deverge





Jean Deverge,
né le 8 octobre 1829 à Saint-Martin-l'Ars, marié à Marie-Féline Léonie Lesire-Destouches





Henri Deverge,
né le 8 avril 1850 à Saint-Martin-l'Ars, marié à Angelina Ribardière





Henri Deverge,
né le 3 septembre 1882 à Saint-Martin-l'Ars et mort le 27 janvier 1964 à Savigné, marié à Marie Gallois





Raymone Deverge,
née le 28 avril 1913 à Pressac et décédée le 19 mars 1984 à Poitiers, mariée à Marcel Rousseau





ma grand-mère maternelle





ma mère





et moi !

Autrement dit, pas grand chose de filiatif.

Avec l'aide du ge86 et le feuilletage de nombreux registres dans la région, j'ai relevé l'ensemble des porteurs de ce patronyme. Pour des baptêmes jusqu'en 1700 (en gardant toutefois en tête que des registres sont lacunaires sur cette période), on retrouve alors :


Ce qui me permet de séparer grossièrement deux grandes familles :



Peut-être ont-elles un lien entre elles, je l'ignore. Il est probablement à retrouver au-delà du XVIIe siècle, avant les plus anciens registres disponibles pour la région. On remarque toutefois, comme pour me contredire, que Pierre Pissard et Marie Gallais font baptiser leur fille Marie, le 26 juillet 1665, à Sommières-du-Clain, puis un fils, Jean, le 18 octobre 1672, à Voulême. Peut-être que le lien n'est finalement pas si ancien.

La communauté des Pissard la plus importante est située dans la ville de Civray, autour de laquelle on retrouve quelques-uns de ses membres éparses. Il s'agit de ma lignée paternelle.
L'autre grande famille apparaît à Château-Garnier, Payroux et Sommières-du-Clain. Les couples les plus anciens sont :
  • Hilaire Pissard et Antoinette Delagrange, faisant baptisé Nicolas, le 10 août 1625 à Payroux, comme les suivants, François, le 3 avril 1628 et Antoine, le 24 avril 1633.
  • un autre Hilaire Pissard, mariée à Perrette Chalard, ayant fait baptisé Antoinette le 10 janvier 1627 à Saint-Martin-l'Ars, Marguerite, le 8 janvier 1629 au même lieu, Françoise le 26 février 1636 à Usson-du-Poitou, André le 7 septembre 1638 à Château-Garnier, tout comme Pierre, le 9 octobre 1640 et Antoinette le 21 juillet 1643.
  • et le couple Sébastien Pissard et Antoinette Philippon, que l'on retrouve le 26 avril 1637 à Sommières-du-Clain, faisant baptisé Perrette, puis Jean, le 31 janvier 1642 à Château-Garnier, et enfin André, le 13 janvier 1646 au même lieu.
Lorsque je regarde les actes concernant ce dernier couple, j'en ai un frisson dans le dos. Le prénom Sébastien est plutôt rare dans le coin (il est plus fréquent dans le nord de la Vienne et à l'est), et rencontrer un homonyme à travers les siècles est plutôt particulier (peut-être même se trouve-t-il être mon ancêtre, qui sait ?).

AD86, Sommières-du-Clain, B - 1621-1644, v. 60/104
Et vous, avez-vous un homonyme à travers les âges ?

1 commentaire:

  1. Ah oui, c'est comme lire le nom d'un homonyme sur un avis de décès ! Mais en même temps on se sent bien vivant à ce moment là.

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